Notre confrère Marc Pfitzer, spécialiste de la Shared Value, nous signale un autre français porteur du message Valeur(s) que nous défendons : en 2014 déjà Daniel Hurstel, avocat d’affaires partner du cabinet Willkie Farr & Gallagher, écrivait un article dans Les Echos sur « La « mission » de l’entreprise : leurre ou promesse ?« .
« Vous pensiez que le but de l’entreprise était d’accroître ses profits. Pas du tout ! Vous vous trompez : son but est d’accomplir sa mission. » … « Leurre ou promesse ? » ça dépend … L’intérêt privé des actionnaires ou l’intérêt général, les 2 voies continuent d’exister.
Daniel Hurstel souligne « le succès rencontré par la théorie de la « valeur partagée« , « la notion d’intérêt général » et « celle plus pragmatique de « bien commun » qu’elle soit utilisée au pluriel par Elinor Ostrom » .
A partir de ces sources, déjà reprise dans les pages de V&M, il propose de passer à l’action : « décrire comment la mission de l’entreprise structure son organisation et ses choix. Articuler la mission dans un document (à côté des statuts qui ne font que répartir les pouvoirs), et ainsi obliger chaque acteur de l’entreprise (actionnaires, dirigeants, employés) et chaque partie prenante (fournisseurs, clients…) à en tenir compte dans son interaction avec la société. Clarifier le lien entre profit et mission. C’est ce qui permettra de faire advenir la promesse ; c’est ainsi que la mission sera le facteur de changement de paradigme tant souhaité« .
Si même les avocats d’affaires s’intéressent au capitalisme d’intérêt général, alors … Il ne manque qu’un Jean-Marc Borello Ministre de l’Economie ?
Permaliens
Finalement, pas besoin d’un Jean-Marc Morello comme Premier Ministre pour faire modifier la définition de l’entreprise et son ‘objet social’ !
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