Fred Kofman – docteur en économie et consultant dans le développement du leadership – s’est associé à Peter Senge pour plaider pour « l’entreprise consciente », dont le succès consiste non seulement à faire des bénéfices économiques mais aussi à créer de la valeur humaine et sociétale : d’où ce sous-titre qui me va droit au cœur « comment créer de la valeur sans oublier les valeurs ».
L’entreprise devient consciente et responsable si ses acteurs le sont d’eux-mêmes et de leur rôle vis-à-vis de ce qui les entoure :
- En agissant en développeur de solutions aux problèmes rencontrés plutôt qu’en victime ou accusateur.
- En conservant son intégrité et plaçant au-dessus ses valeurs et celles des autres.
- En reconnaissant nos biais et en adoptant leur point de vue et avant de juger les autres.
- En transformant la situation conflictuelle en débat constructif, basé sur la reconnaissance de l’autre, l’identification des besoins réels des parties et la formulation de demandes claires.
- En connaissant l’origine de nos émotions afin de mieux les appréhender.
“Le travail, c’est de l’amour rendu visible.” selon Khalil Gibran : avoir le sens du service constitue le réel succès de notre économie. L’entreprise consciente est fondée sur la communion, dans une perspective opérationnelle mais aussi spirituelle.
Après l’entreprise bienveillante, florissante, désirable, inspirée par les valeurs, libérée, à mission … voici un nouveau qualificatif pour l’entreprise, object social qui retrouve ses vertus initiales : contribuer au bien commun en combinant les ressources des différentes parties prenantes afin que chacun en retire plus qu’il n’y a mis !