Les UP Conférences présentent ce lundi 23 janvier leur patron Jean-Marc Borello qui publie « Pour un capitalisme d’intérêt général » : l’économie sociale, nouvelle voie économique entre le capitalisme pur et dur d’une part et le monde associatif d’autre part.
Il y raconte comment il a réussi à passer d’éducateur spécialisé à patron d’un groupe de 15000 Personnes, que les 20% de croissance annuel font doubler de taille tous les 4 ans, « sans stratégie, ni mission, ni vision … mais une vraie attention aux besoins des gens » et qui aujourd’hui collabore avec des investisseurs privés de grandes entreprises avec son fonds de capital-investissement « avec un rendement faible mais sûr à long terme, sans risque et avec impact environnemental et social« .
Une belle application de la création de valeur(s) ?
Permaliens
Thierry Weil, Délégué général de La Fabrique de l’industrie, publie sur Linkedin un article pour « Promouvoir un capitalisme d’intérêt général »
https://www.linkedin.com/pulse/promouvoir-un-capitalisme-dintérêt-général-thierry-weil
Plus documenté sur le formes d’entreprises ‘à mission’ théorique, il est tout à fait dans la ligne et complète l’ouvrage de Jean-Marc Borello.
Il m’amène à qq questions :
> Est-ce que beaucoup d’entreprises peuvent vivre sans capital ? Donc sans rémunérer celui qui le fournit ? (pas forcément en argent…)
>Est-ce que AUCUNE entreprise peut créer du profit DURABLE pour un actionnaire sans satisfaire AUSSI à la fois ses clients, ses employés, ses fournisseurs, la société dans laquelle elle opère … ? L’intérêt de chacun est donc intrinsèquement lié à l’intérêt des autres (l’intérêt ‘général’ me paraît un peu vague …).
>Le capital ‘financier’ est-il le seul à faire fructifier et à rémunérer : les capitaux humain, informationnel, process, matériel, d’image, de relations (avec clients, fournisseurs, partenaires) … ne sont-ils pas tout aussi importants ?