A l’occasion d’un récent échange de mails à propos de notre ‘Manifeste pour plus de Valeur(s) dans la décision publique‘ avec André-Yves Portnoff, Djémil Chafai et votre serviteur, Jean-François Zobrist, le désormais culte ‘non-patron’ de FAVI s’est emporté contre l’accumulation de méthodes diverses, et les « 30 à 40 % des gens les mieux payés des entreprises [qui] jouent un jeu de rôle contreproductif, tétanisant toute action des productifs« , autant publics que privés …
Il concluait par un plaidoyer pour le retour au bons sens, par des mots que je me permets de reprendre ici, tant ils sont en droite ligne avec notre démarche :
« Le LEAN, c’est très simple :
1) Faites en sorte que les ouvriers reçoivent directement les commandes ainsi ils savent POUR QUI, et POUR QUOI ils doivent faire les pièces
2) Puis laissez les totalement LIBRES du COMMENT faire les pièces, et faites en sortent que ce soit EUX qui chargent le camion du client, et vous verrez que très rapidement le temps de défilement qui était d’une dizaine de jours, sera ramené, en douceur, sans heurt à UN jour. Et que les délais seront toujours respectés
Le bon prince est celui qui, en supprimant les contraintes et les exclusions, permet à chaque existant de s’épanouir à son gré. Son agir, sans agir, qui n’est pas ne rien faire du tout, est une forme de laisser faire pour faire en sorte que cela puisse se faire tout seul » F. Jullien
Pouvait-on faire un meilleur résumé de la démarche Valeur ? Et de la démonstration que ce (bon) sens n’est pas propre au Lean ?!
Permaliens
« POUR QUOI » en deux mots, ce petit espace a un premier rôle dans cet article !