Dans un article sur Le Cercle – Les Echos.fr du 10/04, Laurent Saussereau, PDG de Yuman -cabinet de conseil’alternatif’ en stratégie-, plaide pour une nouvelle (?) conception de la valeur dans l’entreprise: « En faisant de la valeur une composante exclusivement monétaire, le monde tourne sur un paradigme ne pouvant conduire qu’à la destruction de cette même valeur économique. »
« … La notion de ce qu’est et de ce qui a de la valeur semble avoir sensiblement évolué au cours des siècles. Les entreprises ont fait de cette notion dans les années 90 un argument stratégique, mettant l’EVA (Economic Value Added) au centre de leurs enjeux managériaux.
Passée d’intérêt après 2000, la notion de création de valeur dans l’entreprise reprend du service sous la pression de la crise globale qui semble poindre. On voit aujourd’hui un grand nombre d’entreprises parmi les plus importantes, dans une logique « back to basics », entamer un retour à ces politiques du XXe siècle. Mais dans un monde qui a changé, les recettes du passé seront-elles adaptées ? Si la création de valeur est un enjeu, est-on bien certain d’où est la source créative et de ce qu’est vraiment la valeur ? »
« … La solution ne serait-elle pas de reconsidérer l’idée même de valeur en plaçant la vie au cœur de l’enjeu et ne faisant – finalement – de l’économique que le résultat de cette vitalité de l’entreprise ? »
La valeur doit être axée sur les hommes : « la force vitale de l’entreprise est directement liée à la vitalité (énergie et intelligences) des individus qui la composent ».
No comment.