Notre confrère André Coupet a publié fin 2016 dans la revue Gestion HEC Montréal un article « Au-delà de la RSE, l’entreprise progressiste » présentant les résultats de travaux menés avec avec d’autres consultants et des associations d’entreprises françaises et canadiennes, comme Entreprise & Progrès, Entrepreneurs d’avenir et le Groupement des Chefs d’entreprises du Québec. Ils font largement écho avec les nôtres !
Leur constat : « le modèle capitaliste ancien ne fonctionne plus … le court-termisme épuise … la RSE va dans le bon sens mais n’est pas assez ‘stratégique’ … »
Ils proposent de considérer une autre modèle d' »entreprise progressiste, déterminée à créer de la valeur au bénéfice des 5 parties prenantes que sont les clients, les salariés, les fournisseurs, les actionnaires et la société » pour « mettre sur pied d’égalité leur performance économique et leur performance sociale et environnementale« .
Lors d’une réunion de l’ObsAR – Observatoire des Achats Responsables, nous avons pu constater la convergence de ce modèle avec les conclusions de l’application du raisonnement Valeur(s) à l’entreprise, présenté dans ces pages et repris dans l’ouvrage « A quoi ça sert ?« .
Ces travaux font d’ailleurs référence à la Shared Value de Mickaël Porter pour la stratégie, l’économie positive de Jeremy Rifkin et Jacques Attali pour la gouvernance, au management par les valeurs pour une gouvernance dépassant la RSE, à l’entreprise libérée de Frédéric Laloux, au besoin de nouveaux business models, au témoignage d’Emmanuel Faber, aux travaux de Jean Staune … tous auteurs et thèmes déjà pointés dans ces pages !
Ces travaux reprennent et poussent plus loin ceux d’Entreprise & Progrès autour de la « valeur entrepreneuriale« . L’auto-diagnostic proposé rejoint également le GPS mis au point par le CJD.
Bravo pour cette synthèse concrète, qui contribue certainement à l’émergence d’un Management Valeur(s) !